cabaret de curiosités
théâtre
Pépé Chat ; ou comment Dieu a disparu
Lisaboa Houbrechts | laGeste
MA 28 FÉV ME 01 MARS
MA 28 FÉV 20:30
ME 01 MARS 20:30
infos / tarifs
Tarif B
placement libre
1h45
Covoiturage
crédits
texte, mise en scène Lisaboa Houbrechts
arias, chorals, récitatifs J. S. Bach
avec Alberto Martinez, Boule Mpanya, Driss Vandekerckhove, Eddie Dumont, Elisa Soster, Elsie de Brauw, Ferre Vereecken, Jules Dorné, Pieter Ampe, Philippe Thuriot, Stefaan Degand, Wolf De Graeve, Zofia Hanna
Direction musicale, arrangements Pedro Beriso. Arrangements pour accordéon et ténor Philippe Thuriot. Composition, réalisation partition musicale Bert & Stijn Cools (granvat). Scénographie, marionnettes Filip Peeters. Costumes Oumar Dicko. Conception d’éclairage Fabiana Piccioli. Dramaturgie Hildegard De Vuyst. Dramaturgie musicale Piet De Volder. Orchestre Orkest Opera Ballet Vlaanderen. Réalisation costumes Oumar Dicko en collaboration avec atelier costumes Toneelhuis (Kathleen Van Mechelen, Kasia Mielczarek, Liezelot Osselaer, Monique Van Hassel). Réalisation décor, marionnettes Filip Peeters en collaboration avec l’atelier FroeFroe (Marc Maillard).
Production laGeste (les ballets C de la B + kabinet k). Coproduction Opera Ballet Vlaanderen (BE), Toneelhuis (BE), le Phénix Valenciennes (FR), MC 93 (FR), Opéra de Lille (FR), Holland Festival (NL). Remerciements De School van Gaasbeek. avec l’appui de la ville de Gand, les autorités flamandes, le Tax Shelter belge.
De l’intime au politique, c’est une jeune fille de douze ans qui pose son regard sur une épopée familiale de trois générations. Lisaboa Houbrechts débute, avec Pépé Chat, une trilogie lyrique et poétique consacrée à l’ampleur de l’héritage affectif transmis par les mots, et plus encore par les silences.
Âgée de douze ans, elle s’aventure dans le passé de son grand-père et ouvre les plaies : enfance, guerre, abus sexuel à l’école, mariage malheureux. Sous un titre faussement naïf, la pièce de Lisaboa Houbrechts mêle des fragments de la Passion selon Saint Jean de Bach à la musique folklorique pour composer un opéra d’une actualité brûlante.
à propos de “Pépé Chat ; ou comment Dieu a disparu”
critiques de spectateurs
Pour Nietzsche, « l’existence est un éternel retour » : la pièce Pépé Chat ou comment Dieu a disparu de Lisaboa Houbrechts illustre la violence éternelle sous plusieurs dimensions tout au long de l’oeuvre. Accompagné par les chanteurs d’opéra et leurs chants mystiques, nous suivons le parcours douloureux de cette famille frappée par la tragédie et le traumatisme transgénérationnel. Plusieurs thèmes sont abordés tels que la religion et sa grande influence, le poids de l’Histoire, la pression familial… Tout se mêle dans une scénographie grandiose se concentrant dans un cube, point central de cette famille. La performance musicale nous permet de ressentir des émotions fortes, un mélange entre une tristesse profonde face à un monde fou, une colère face à l’inusitée mais aussi une petite part d’espoir avec la chorégraphie finale de l’enfant.
Inès et Andres – élèves en option théâtre aux lycées Watteau et l’Escautc
La scénographie assez épurée, mais riche en lumière, nous transporte à travers les époques de façons non linéaire. On y trouve un cube géant au centre qui s’ouvre au cours de la pièce, et un ensemble d’escaliers déplacés au fur et à mesure, ainsi que du journal qui pourrait symboliser le fait de combler le vide intérieur du personnage de Pépé chat. La lumière assez sombre nous éclaire en continu : les personnages se disent « sous la lumière de Dieu ». Le profanateur de Jesus dans cette pièce est un acteur-danseur qui nous transmet de la douceur ; douceur contrastant avec la violence gestuelle et vocale mise en scène par les paroles prosaïques, les bruitages constants et la bagarre entre les enfants. Ainsi qu’avec le viol et les attouchements, sujet très explicite dans cette pièce. Les couleurs des vêtements du père au cours de la pièce nous montrent une douleur intérieure et extérieure, tout comme le rouge qui sert également d’habit lors de la mise a nu (au sens propre et au sens figuré) du prêtre qui est dénoncé au grand jour pour ses actes. La pièce tempère l’extrémisme par la pratique modérée de la foi, incarnée par l’évolution de la petite fille, qui trouve son équilibre et rejoint le porte parole de Dieu.
Mélanie et Sarah – élèves en option théâtre aux lycées Watteau et l’Escaut
Pôle européen de création
collège européen
Coproduction
A lire
presse
Vake Poes; of hoe God verdween – Lisaboa Houbrechts
God is a DJ (traduit du néerlandais)
Klaas Tindemans, e-tcetera.be, 11/02/2023